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Rouge Plaisir

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23 février 2010

Avec éclats

On connait tous des petits moments de rage et d'énervements, ces fameux petits moments où on a envie de balancer quelquechose contre le mur et de briser un objet en morceaux menus menus. Mais se pose alors toute une série de questions :
1. Que balancer ? (euh pas le vase de l'arrière grand-mère, ni l'assiette de la belle-mère [quoique...] parce que ça va piquer une crise, et non surtout pas cette mignonne petite babiole choupinoucroquette dénichée sur une brocante]
2. Ai-je vraiment envie de nettoyer après ?
3. Comment le lancer ?

Et là vient à mon esprit cette fameuse scène d' Autant en emporte le vent et le fabuleux lancer de vase de Vivian Leigh. On admirera d'ailleurs la souplesse du geste et le petit geste du poigner qui tue avec cette adorable petite frimousse dont les yeux lancent des éclairs.

1ère remarque : le lancer de vase ou le bris de vaisselle reste exclusivement féminin. Non, je ne suis pas sectaire mais je vois mal Mickey Rourke brisant du cristal contre la cheminée (il risquerait de trouer le linteau). Les hommes ont le droit à la batte de baseball, au fameux poing dans le mur laissant une grosse marque dans le mauvais plâtre et enfin (last but not least) à l'écrasage intempestif de cigare dans la main façon mafioso.

Donc revenons à Scarlett et aux bris de verre. Ce magnifique geste est en plus ponctué par un beau ténébreux. Bref la classe Rien à voir avec des cris hystériques ou un minable petit lancer d'assiette. Vraiment ça à l'air de lui faire du bien.

Finalement pour écumer ma rage  avec grâce il me faudrait :
1. Un joli petit minois et des yeux qui lancent des éclairs (mais ça je peux faire)
2. Un vase emprunté au voisin.
3. Une massive cheminée en pierre
4. Un geste souple, chic et choc
5. Un Rett Buttler qui sort de derrière le canapé.

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26 janvier 2010

Conversation antico-numérique sur le fil

" Euh Monsieur... Pourrais-je vous rendre mon dossier avec quelques jours de retard car mon disque dur vient de m'abandonner lâchement et de m'effacer tout mon dossier de linguistique.

- L'informatique est la version moderne du Destin.


- Ces vilaines Parques ont en effet décidé de couper le fil ténu de l'existence de mon disque dur.

- Raaah ces Parques, on sait jamais ce qu'elle vont vous tricoter."

23 janvier 2010

Du Y pythagoricien !

Affalée dans mon canapé, apathique devant la télé, je ne prêtais qu'un oeil morne au monde qui m'entourait.
La soirée s'étalait en longueur et mes paupières se faisaient de plus en plus lourdes.
Bref, point grand chose ne faisais-je.

Quant soudain, la lumière se fit... Je me redressais et, telle une chèvre cocaïnomane, je bondissais sur mon séant en poussant des cris suraigus et incompréhensibles. La raison de cette excitation résidait dans la thématique utilisée par une pub : celle du Y pythagoricien. Mais si, vous la connaissez, on la retrouve partout (même dans Les Malheurs de Sophie). La route se sépare en deux chemins. L'un est doux, ombragé, agréable et parsemé de délices tandis que l'autre est rocailleux, ardu, à flanc de montagne et pas franchement engageant.
Ah ah ! Trompeuses apparences ! Si vous vous laissez tenter par la facilité (comme tout le monde le ferait, on n'est pas masochiste et le foie gras de Noël pèse toujours un peu sur l'estomac alors l'escalade c'est pas pour tout de suite) vous finirez tout droit en Enfer, dévoré par les vices. Alors que si vous êtes héroïque (ou sportif) et que vous vous appelez Héraclés, vous empruntez le chemin difficile et vous rejoignez le Mont Olympe (brave petit). Bon, je résume un peu là...

Et voilà  qu'en un instant, j'étais repartie à disserter sur l'appel à un imaginaire commun dans la publicité d'où l'importance d'avoir en mains les clés pour déchiffrer ce sens caché. Et je déblatérais ainsi comme un chameau pendant 1/2 heure . J'y incluais même une référence à Jean Lemaire de Belges (oui j'ai de la fièvre). Un instant d'un lyrisme presque insoutenable.

Tout ça pour me voir répondre par le Sudoku-eur : "Bah, il est juste à un croisement...", phrase subliminale qui consistait à s'adresser aussi à mon univers mental et à lui dire "Tu me fatigues et en plus à cause de ton interruption intempestive, je ne vais pas battre mon record de sudoku."

Je suis mortifiée... Pythagore au secours !

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